ARMOIRIES DES FAMILLE BONNEAU

Les familles Bonneau et ses souvenirs

Bonneau Trefflé (1864-1937)* ref.193

Source des archives de Saskatchewan

Année et lieu de naissance :17 juillet 1864 à Ste-Brigide Iberville, QC

Tel que lu, sur le registre des naissances : le 17 juillet 1864, nous prêtre curé soussigné avons baptisé Trefflé Alexis né ce jour du légitime mariage de Pascal Bonneau cultivateur et de Célina Messier de cette paroisse. Parrain Trefflé Bonneau marraine Julie…(Gaboury??) Qui ainsi que le père non pu signer et avec la signature du curé ?

Année et lieu du décès :5 décembre 1937 à Willow Bunch, selon les articles de journaux

Nom du père :

Nom de la mère :

Messier Célina ( -1887)

Profession :Il a travaillé à la construction du chemin de fer, Rancher , propriétaire d’un magasin général, 1er maire de sa municipalitéautour de 1912-1913 Willow Bunch

Épouse :

Vaudry Marie-Louise

Mariage : 31 décembre 1891

Telqu’écrit dans les registres. Le 31 décembre 1891 je soussigné prêtre missionnaire de Régina, ayant donné, en vertu des facultésspéciales, à mai accordées par la grâce Monseigneur A.A. Taché archevêque de St-Boniface, dispense de trois bancs et du temps prohibé entre Trefflé Bonneau, il fils majeur de Pascal Bonneau et de Céline Messier de la Montagne de Bois, d'une part, et Marie-Louise Vaudry, fille majeure de Michel Vaudry et Cécile Rémillard de Montréal, je d'autres part, et ne s'était découvert aucun empêchement à ce mariage comme ilappert par la licence de l'État civil ci-contre, et reçu leur mutuel consentement de mariage en présence de serment J. Lucas et Agnès Prince de Régina lesquels ont signé avec nous. Lecture faite. Signé pat Marie-Louise Vaudry, TreffléBonneau, Agnès Prince , Spencer J Lucas et le prêtre je crois Caron.

‘'Mail-order brides’’

Trefflé et Maire-Louise se sont rencontrés parcorrespondance. Àl’époque lesl’ouest manquait de femmes. Alors les célibataires pouvait écrire à un homme qui était là-bas et si tout allait bien, ceci se terminait pas un mariage. Voir plus bas, pour plus de détails : ''Les mariages par corresponce’’

Il aurait été aussi maître poste du 1er avril 1900 à décembre 1901, selon les archives.https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/patrimoine-postal-philatelie/bureaux-maitres-poste/Pages/item.aspx?IdNumber=21244&

Enfants avec épouse : 

Photo de Trefflé Bonneau et sa femme, Marie-Louise Vaudry. Photo: Archives de la Saskatchewan

Deux photos des membres de la Saskatchewan Stock Growers' Association devant le palais législatif à Regina vers 1913-1914. Trefflé Bonneau porte le manteau de fourrure à droite premièrerangée. Cliquez sur le lien plus bas pour plus dinformations.

Source :https://www.producer.com/livestock/saskatchewan-stock-growers-marks-100th/

Source :Du livre :’La Montagne de Bois’’ Voici une des maisons, ayant appartenues à Trefflé Bonneau

Photo: Archives de la Saskatchewan

Photo deTrefflé Bonneau et sa famille devant leur seconde maison à Bonneauville vers 1905. Source :https://www.saskarchives.com/node/692

Photo de Marie-Louise Vaudry et Trefflé Bonneau

Source : Journée du Patrimoine 2009

Articles de journaux

La Patrie 11 août 1927, Trefflé Bonneau et Zotic Désautels

Le Devoir 6 décembre 1937, annonce du décès de TreffléBonneau. Inscrit ami intime de Jean-Louis Légaré, celui qui négocia la paix pour Sitting-Bull avec les autorités américaines.

Journal La Patrie 6décembre 1937,’Bonneau vit les sioux, survivants de la tribu de Sitting Bull, venir établir leur campement près de son ranch.’'

Famille de Tréfflé Bonneau source : page de calendrier trouvé dans les archives des ralliements des familles Bonneau

HISTOIRE

Voici une partie de son histoire trouvé sur internet. Le lien de cette page plus bas. Jai apporté quelques corrections au texte, il y avait quelqueserreurs.

TREFFLÉBONNEAU

Un autre pionnier qui a laissé sa marque dans l'histoire de Willow Bunch a étéTreffléBonneau. Originaire de Ste-Brigide d'Iberville, QC., en 1864, il suivit sa famille dans l'Ouest. En 1879, sa famille arrive à St. Boniface (Manitoba). Trois ans plus tard,Treffléest à Regina, accompagnant son père, Pascal, qui construisait une section du chemin de fer Canadien Pacifique. La famille est restée dans la jeune capitale et le père a été l'un des premiers à ouvrir un bâtiment commercial dans cette ville.Trefflé pendant ce temps,immigraitson père vers l'ouest alors que la construction du C.P.progressait. C'est pendant le nettoyage du chemin de fer en Colombie-Britannique qu'il a été blessé par la chute d'un arbre et a dû se faire amputer du bras droit. À son retour à Regina, après son opération, il a travaillé dans l'entreprise de son père pour la construction de la première rue de la ville. Il a embauché plusieurs métis de Willow Bunch pour travailler pour lui. C'est également à cette époque qu'il a commencé à conserver la viande de bison. Il était à Regina pendant l'insurrection de 1885 et au procès de Riel. On a dit qu'un complot avait été fomenté pour empêcher Riel de monter dans l'échafaudage. Certaines personnes, à Regina, croyaient que la peine de mort prononcée contre Riel était trop sévère. Au cours de la nuit précédant la pendaison de Riel, un officier de la Police à cheval est venu chez Pascal avec un message du lieutenant-gouverneur Dewdney. La lettre demandait une entrevue avec Pascal Bonneau. La réunion a eu lieu et Pascal devait organiser, et en fait fait, un complot pour libérer Riel de prison. Des chevaux de course rapides devaient être postés tous les dix milles entre Regina et la frontière américaine afin d'aider Riel dans sa fuite. Le leader métis devait être aidé à échapper et avec une demi-heure de départ, aucun coureur rapide ne l'aurait rattrapé. Il aurait franchi la frontière américaine en tant que réfugié politique. Dans l'exécution de son plan, Pascal Bonneau a embauché un certain nombre de Métis de Willow Bunch. Une certaine demi-race bien intentionnée a parlé innocemment du plan à quelqu'un qui n'avait pas un sentiment si amical envers Riel et l'intrigue a échoué. Le dernier espoir de sauver Riel avait disparu.

Le 16 novembre 1885, Louis Riel a été pendu. Son corps a été confié aux soins de Pascal Bonneau. C'était une responsabilité dangereuse, car les ennemis de Riel avaient juré que son corps serait traité comme celui d'un meurtrier de base. Pascal etTreffléBonneau enterraient le corps sous le sol d'une chapelle catholique à Regina et le surveillaient continuellement. Ce n'était pas une précaution inutile, pendant de nombreuses périodes après la tombée de la nuit, ils ont remarqué des rôdeurs qui se faufilaient par les fenêtres de la chapelle et essayaient de forcer l'ouverture des portes. Il n'y a pas eu d'attaques violentes, mais les Bonneau étaient préparés à toutes les éventualités. Après quelques semaines de surveillance attentive, un jour, le gouverneur Dewdney a envoyé un message à Pascal Bonneau indiquant qu'un wagon de chemin de fer était stationné aux limites de la ville pour recevoir le cadavre de Riel et le transporter au Manitoba. Le Bonneau a profité du blizzard et de l'obscurité pour déterrer le corps, le transporter vers un chariot voisin, puis vers le wagon de chemin de fer.TreffléBonneau s'est rendu avec le cadavre à Saint-Boniface et l'a fièrement remis à la famille de Riel. En 1887,TreffléBonneau est venu s'installer à Willow Bunch où ses premières occupations ont été : le commerce d'élevage et l'élevage. En même temps, il a construit un magasin à Bonneauville ; il a été directeur de magasin pendant quelques années, puis a vendu son entreprise à la Wilson-Scott Company. Pendant deux ans, il a été maître de poste du village. Plus tard, il est devenu propriétaire d'un grand nombre de fermes, peut-être le propriétaire le plus important de la province à l'époque. En 1930, lorsque la sécheresse a ruiné l'agriculture, il a beaucoup perdu en donnant des semis et en fournissant de la nourriture et du fourrage à ses locataires, et en approuvant de nombreux chèques. Il a vu un grand nombre de ses propriétés transférées à des sociétés de prêt. Malgré tout, il ne s'est jamais découragé et avec une foi profonde et un espoir inébranlable dans l'avenir, il s'est accroché à cette partie de la province qui a été sa maison pendant plus d'un demi-siècle. Au cours de sa longue vie, il a vu cette localité passer par trois étapes distinctes. Il est venu au moment où les buffles ont été exterminés des plaines ; il a connu l'époque des immenses ranchs et il a été témoin de l'agriculture intensive et est devenu un fermier prospère. Il a dû souffrir, comme tout éleveur, du pillage d'animaux pratiqué à grande échelle pendant quelques années. Il a pris une part active à la libération du pays de ces pilleurs et voleurs de chevaux et d'autres animaux d'élevage. En 1912, lors de la création de la municipalité rurale, il a travaillé avec diligence à son organisation et a eu l'honneur et la responsabilité d'en être le premier maire. Il a coopéré à toutes les activités de la paroisse. Il occupera le poste de directeur de l'église, directeur du St. Société Jean-Baptiste et commissaire d'école.

En 1891, il avait épousé Marie-Louise Vaudry. Cette union a été bénie par neuf enfants. L'aîné,Albert devait être le premier enfant de sang blanc à baptiser dans la paroisse. Pendant la Première Guerre mondiale, il a été tué en service actif. Voici la liste des enfants de cette famille : Jean, Louis, Charles, Edgar, Blanche, (Mme Provost). Corinne (Mme. Irenee Granager), Antoinette (Mme. Henri-Louis Audette) et Albertine (Mme Romeo Rodriguez). Quelques années avant sa mort.Treffléa quitté son ranch pour s'installer dans le village d'où il a continué à administrer ses terres. Il est décédé à l'âge de 74 ans, le 5 décembre 1937, après une courte maladie. Il avait vécu un demi-siècle à Willow Bunch. Sa femme lui a survécu jusqu'au 2 juin 1944.

Source : http://archives.chez-alice.fr/sarthissimo/xoom/catchou3.htm

Tombeaux de Tréfflé Bonneau et Marie-Louise Vaudry


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