Photo source wikipedia, Second Lady of the United States (1825-1832)
Year of birth in :February 15th, 1792 à Charleston, South CA USA
Year of death in : July 25th, 1866
Father name : Colhoun John Ewing (U.S. Senator 1801 to 1802)
Mother name :
Husband : Calhoun John Caldwell (1782-1850) Avocat et 7th vice-President of the United States John Quincy Adams & Andrew Jackson), 10th United States Secretary of War
Marriage : January 8th, 1811
Children :
Calhoun Andrew Pickens
Calhoun Anna Maria
Calhoun Floride Pure
Calhoun Jane
Calhoun Elizabeth
Calhoun Patrick
Calhoun John Caldwell Jr.
Calhoun Martha Cornelia
Calhoun James Edward
Calhoun William Lowndes
Selon l’historien Daniel Howe, Floride Bonneau Calhoun ses actions entourant l’affaire Petticoat, a influencé le mouvement féministe.
Source Wikipedia
Texte provenant de la collection et archives du Ralliement des familles Bonneau, un texte provenant sûrement de Gilles Bonneau
Bonneau SC (USA)
À propos de ce petit village de la Caroline du Sud, voici ce que Louis-Philippe Bonneau a écrit dans son volume: Ils sont venus naguère…les Bonneau en Amérique du Nord (1982) aux pages 247 et suivantes. «On lui a donné ce nom en l’honneur de la famille BONNEAU dont était issue madame John C. CALHOUN, épouse d’un Vice-président des Etats-Unis. Ce John Caldwell CALHOUN était un Américain de la Caroline du Sud, né à Abbeville en 1782 et décédé à Washington à l’âge de 68 en 1850. ses ancêtres étaient Irlandais et presbytériens. Étant devenu avocat, il se lança en politique et fut élu au congrès américain en 1812. Il devint Secrétaire d’État à la Guerre et on lui doit la réorganisation de l’école militaire de West Point. Il fut deux fois Vice-président des Etats-Unis. Alors qu’il était au sommet de sa carrière politique, les Etats-Unis accroissaient leur territoire aux dépens des voisins et des autochtones ; le gouvernement fédéral cherchait à supplanter les États dans beaucoup de domaines ; l’esclavage était encore en pleine expansion, dans le sud surtout. CALHOUN fut un ardent et éloquent défenseur de ces tendances.
Les membres de la famille BONNEAU dont était issue madame CALHOUN étaient des huguenots (surnom donné aux protestants calvinistes, en France, par les catholiques du XVIe au XVIIIe siècle) venus en Amérique vers 1690. C’est Antoine BONNEAU qui, avec son épouse et son fils, vint, le premier de cette famille, en Caroline. Il était le fils de Jean BONNEAU et de Catherine ROIde La Rochelle et était né à La Rochelle le 27 janvier 1647. Avant de s’expatrier, Antoine BONNEAU avait épousé , à La Rochelle, Catherine De BLOYS (certaines sources donnent Du BLISS, erreur probable de lecture de vieux documents). Un fils, Antoine, était né le 31 janvier 1680 qui avait été baptisé, toujours à La Rochelle le 4 février 1680. Fuyant la France et préférant recommencer leur vie dans un pays étranger que d’obéir à une clique cruelle qui les persécutait au nom de la religion, Antoine BONNEAU, son épouse Catherine De BLOYS et leur fils Antoine s’embarquent pour l’Amérique et arrivent en Caroline.
On ne sait pas vraiment ce à quoi ces nouveaux arrivés s’occupèrent en arrivant mais il semble, par ce qu’on connaît des années subséquentes, que Antoine exerça le métier de tonnelier qui était aussi celui de son père. On sait toutefois que 12 ans environ après leur arrivé, les BONNEAU ont déjà une certaine aisance. On le sait surtout par les détails glanés dans le contrat de mariage du fils Antoine, alors que le 24 septembre 1702, il épousait Jeanne-Élisabeth VIDEAU. Les parents VIDEAU en quittant la France avaient fait escale en Angleterre, juste assez longtemps pour que Jeanne-Élisabeth MAUZE épouse de Pierre VIDEAU accouche de la future épouse d’Antoine, fils.
Dans le contrat de mariage d’Antoine et Jeanne-Élisabeth VIDEAU, on y indique que le futur époux exerce le métier de tonnelier à Charleston et que les VIDEAU possèdent une plantation dans le comté voisin de Berkely. On y apprend aussi que ce qu’apporte Antoine dans la corbeille de noces, ses habits, ses hardes, ses outils sont libres de dettes et qu’en plus il doit recevoir, à la mort de son père, le tiers de la propriété paternelle. La jeune VIDEAU, pour sa part, apporte ses robes, ses hardes, deux paires de draps neufs, une jeune noire du nom de Dal, deux bœufs, deux vaches et leurs veaux, deux brebis et leurs agneaux, et un jeune poulain.
Antoine, fils, eut une carrière intéressante puisque 14 ans après son mariage il est lieutenant dans l’unité militaire du Colonel Robert Daniel ; que, en 1722, il est membre d’un grand jury ; qu’en 1726, il est capitaine ; qu’en 1728, il est juge de paix pour le comté de Berkeley. Il semble qu’il continua dans cette dernière fonction jusqu’à son décès en 1743.
Il laissait 11 enfants et à cette famille, il léguait de vastes terrains, de nombreux esclaves et un plantureux compte de banque. Ses descendants sont relativement nombreux dans le Sud des Etats-Unis. L’épouse de John C. CALHOUN était de la cinquième génération aux Etats-Unis ; elle avait comme prénom Floride. De fait, l’épouse de CALHOUN était une CALHOUN puisqu’à la quatrième génération, Floride BONNEAU, fille de Samuel et de Mary BOISSEAU avait épousé John-Ewing CALHOUN et que c’est sa fille , Floride CALHOUN qui épouse le Vice-président des Etats-Unis. Avant le village BONNEAU, il y a un lieu-dit du nom de BONNEAU FERRY sur la rivière Cooper.
Cette famille compte un certain nombre de membres qui ont laissé des traces dans les archives comme par exemple Richard Vanhorst BONNEAU né en 1827 de William-Henry BONNEAU et de Anna-Maria SWINTON à Charleston, Caroline du Sud, deuxième d’une famille de 14 enfants. Entré à West Point à 20 ans, il en sort en 1852 ; il sert sur la frontière de ce temps dans ce qui est maintenant l’Utah et le Nouveau-Mexique. De fait, jusqu’à la guerre civile américaine, Richard BONNEAU servit son pays dans l’armée occupée à patrouiller des terres qui s’ouvraient à la colonisation et à y ouvrir de nouvelles voies de communication. Durant la guerre civile, il combattit dans l’armée Confédérée et, à la fin des hostilités, il était major. Il décéda à Philadelphie en 1899».
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