Photo : Georges Bonneau 1925
- Année et lieu de naissance : 30 septembre 1900 à St-François-de-la-Rivière-du-Sud
- Année et lieu du décès : 7 mars 1993 à Montmagny
- Nom du père : Bonneau Pierre-Alphonse (1869-1948)
- Nom de la mère : Mercier Marie Amanda (1864-1947)
- Profession : Agriculteur
- Épouse : Blanchet Lumina (1898-1995)*
- Date du mariage : 21 avril 1925
Le 21 avril 1925 la dispense de deux bancs de mariage, accordés par Mgr Cyrille Alfred Marais vicaire général de l'archidiocèse de Québec, en date du 15 du courant, et aussi la publication de l'autre ban de mariage, c'est au prône de notre messe paroissiale, entre Georges Bonneau, domicilié à Saint-François, fils majeure de Alphonse Bonneau et de Amanda Mercier, de cette paroisse d'une part et Lumina Blanchie, domicilié à Saint-François, fille majeure de George Blanchette et Gaudélie Duval, de la parroisse de Saint-Pierre, d'autre part, ne s'étant découvert aucun empêchement au dit mariage, nous, prêtre soussigné, vicaire de cette paroisse, avons reçu leur mutuel consentement de mariage, et leur avons donné la bénédiction nuptiale, en présence de Alphonse Bonneau, père de l'époux et de Georges Blanchet, père de l'épouse soussigné avec nous, ainsi que les époux. Lecture faite.
- Enfants avec épouse :
- Bonneau Léon (1927-1965)
- Bonneau Thérese (1928-2016)
- Bonneau Anne Marie Lorette Georgette (15 JUILLET 1931-1931)
- Bonneau Cécile (1930-2022)
- Bonneau Marie-Ange (1933-2007)
- Bonneau Jean-Paul (1934- )
- Bonneau Françoise (1935- )
- Bonneau Réal (1936-2020)
- Bonneau Marie-Reine (1937-1992)
- Bonneau Rosaire (1939- )
- Bonneau Blaise (1941-2014)
Photo de Georges Bonneau, prise par François Bonneau, son frère lors de son mariage avec Lumina Blanchet, le 21 avril 1925.
Liens
Vidéo de 1979, à la Soirée Canadienne, à l’occasion de la fête du 250ième anniversaire de St-Françcois-de-la-Rivière-du-Sud. Mes grands-parents Lumina Blanchet (1898-1995) et Georges Bonneau (1900-1993) étaient les doyens pour cette soirée. Cliquez sur ce lien.
Commentaire de Richard Bonneau, son petit fils: ''Quelle femme et couple incroyable,
imprévisible. Elle avait le sens de l’humour pas à peu près, il y en avait dedans
cette femme là, comme on dit. ‘'
Commentaire Louise Bonneau : ''Grand-papa, cet homme si sensible, calme et à l'écoute. J'aurais tant aimé le voir plus jeune. Était il comme ça ? Il ne parlait quasi jamais, il écoutait. Ils nous aimaient tellement !!!! Sa famille c'était son souffle, sa respiration, sa vie.''
Grand-papa était un homme doux et passif. Un homme bon et qui n’aimait pas la chicane. Il aurait été si malheureux de voir ses enfants en mauvais terme.
Différents bout de souvenirs familiaux :
1. Souvenir de Richard Bonneau , des conversations ici et là avec lui par courriel, 2019.
Avec la magie des fêtes qui s’installe, je reviens toujours à mes bons souvenirs d’enfant
qui se situent à St-François pas loin de chez vous ou tu habites et qui était le chemin par
ou on passait avec la ''run d’oeufs’'.
Salut ma petite sœur
Yvon m’a fait penser au fait que jusqu’à la fin des années 50, les routes
secondaires n’étaient pas ouvertes l’hiver, seulement la transcanadienne. C’était
seulement des chemins de neige tapée par les chevaux ou les autoneiges
comme le B7 de Bombardier.
Le propriétaire de l’Hotel Boulet (pour voir des photos cliquer ici) en avait une et faisait du taxi avec ça. Il faisait le
transport des écoliers, nous on avait pas accès parce qu’on habitait pas assez
loin de l’école. Il fallait marcher jusqu’au village. Après l’école j’attendais de voir
passer à bord de l’autoneige ma prof de première année, une fille de Paul Paré,
avec qui j’étais en amour. Elle me faisait des sourires et des bye bye en passant
c’était le bonheur. J’ai longtemps rèvé de faire un tour dans ça. Ça avait l’air
d’une merveille, c’était quelque chose de le voir venir dans la neige poudreuse.
Une fois que les clôtures étaient cachées par la neige, il allait ou il voulait. Il y en
a qui allait à la messe de minuit avec ça. Nous il fallait dormir en attendant le
père noël.
Je pense à la vieille maison, les granges, les champs, les boisés, les côtes au sud au
nord, les garages chez Jean-Paul qui étaient comme une boutique de forge ou les gens
se rendaient pour toute sorte de raisons. Dans le temps des fêtes c’était spécial avec la
truie qui chauffait accotté et la radio qui jouait continuellement de la musique de noël à
CKVL. C’était dans le temps des Baronnet, les cyniques etc...
C’est hallucinant pour moi de penser que, pendant 10 ans, on était deux familles dans
la même maison. Tout le monde avait l’air pas mal content. Grand-mère était stricte
sinon avec la gang qu’on était ça aurait été l’anarchie. Il ne fallait pas se chicaner devant
elle sinon elle disait c’est assez embrassez-vous, et quand tu es gars et il faut que tu
embrasses un autre gars c’est ‘’dégeu'', t’a pas envi de recommencer. Quand on
s’énervait trop avec la machinerie on perdait nos licences pour un bout de temps. Une
chance qu’on a eu les grands parents et les oncles, les tantes en particulier pour moi ton
père et Jean-Paul qui ont été mes modèles pour le travail. Julien et Hilaire Bonneau ont
été mes modèles pour les études.
Non elle n’avait pas cet arme là dans le temps, (en parlant de son didi*)mais elle avait toujours une
aiguille proche et là tout d’un coup ça piquait. Elle aimait raconter des histoires et
des chansons à double sens, il fallait être aux aguets avec elle. Une chose à
laquelle je pensais l’autre jour, des fois je discutais avec elle, puis là elle partait à
rire et elle disais j’aime ça moi aussi avoir le dernier mot. Je ne m’en rendais pas
contre du tout. Des fois elle disait faites attention en auto, je lui disais pas de
danger on est sur la protection du sacré coeur. Elle avait un bon sens de
l’humour, on s’est beaucoup taquiné.
Grand-papa Georges, je l’ai toujours connu comme ça. Grand-mère aimait raconter l’histoire de la fois
qu’il s’était fâché. (Possiblement la seule fois dans toute sa vie) Ça se résume à une chaise qui avait passée un mauvais quart
d’heure. Je pense qu’il s’était fâché pour une affaire de politique, de manigances comme
il appelait ça. Une patience incroyable.
Quand je finissais de faucher il venait m’aider. Dans le chaume, ça bourrait tout
le temps, lui il disait pas un mot il enlevait ça, puis je continuais pas long. Des
fois je perdais patience et je clenchais le tracteur, ça n'aidait pas beaucoup, je
pense que c’était pire. À la fin il disait bon! Une bonne affaire de faite.
Je l’aidais pour les vaches quand ton père jeunessais, j’aimais ça, on était en
charge. Quand il recevait la queue d’une vache dans la face il disait bon Jésus
miséricorde c’est indignant puis insultant.
Dans sa chaise en fumant sa pipe, il m’a raconté plusieurs fois des bouts
d’histoire sur comment ils se sont établis incluant les travaux avant, sur la ferme
de son père, l’enlèvement des souches et des roches et le travail avec les
chevaux sur les fermes, ils faisaient leur propres souliers, des outils, du beurre,
du savon, il n’achetait pas grand chose à l’extérieur, ça travaillait d’une étoile à
l’autre. Ça me passionnait d’écouter cela.
Je m’ennuis d’eux
Cette histoire résume bien qui était grand-maman :
Dans les années 50, pour le téléphone, il y avait plusieurs abonnés sur la même
ligne et ils répondaient selon le nombre de coups de la sonnerie. Il y avait
plusieurs personnes susceptibles d’écouter les conversations.
Il y a une fille qui essayait de parler à ton père, pour les gars d’orchestre c’est
toujours
pareil ... Ça devait faire quelques fois qu’elle appelait, mais ton père ne voulait
pas lui parler. Grand mère lui a dit « mettez-vous de la glace » la fille a dit « pour
que sé fére » grand mère lui a dit « pour éteindre le feu de l’amour c’ta fére »
2. Souvenir Louise Bonneau
*Le didi à grand maman était une aile d’oiseau, de la grosseur de celle d’une oie blanche. Elle nous menaçait continuellement de le sortir quand nous étions malcommode et ou même avant qu’on le soit. Ha ha ha ha J’en avais tellement peur, je la croyais à 100%, Par contre mon frère Gilles, lui allait le chercher pour elle quand elle le menaçait. On trouvais ça épouvantable. Ha ha ha ha ha
Recherches : Louise Bonneau (1969- )*